Ces petits personnages au sourire espiègle sont partout sur les réseaux sociaux et les sacs à dos des jeunes. Les peluches Labubu, créées par le designer hongkongais Lung Kasing, sont devenues un phénomène de la pop-culture mondiale, et la fièvre s’est aussi emparée du Luxembourg.
Une rareté qui attise les convoitises
Trouver une figurine Labubu au Grand-Duché est une véritable mission. Le stock est souvent épuisé, et la vente est généralement limitée à un seul exemplaire par personne. Cette rareté, couplée à la vente sous forme de « Mystery Box » (on ne sait jamais quel modèle on va obtenir), crée un engouement féroce chez les collectionneurs. Comme le souligne un étudiant, Lukasz, qui porte fièrement le sien : « C’est la folie, il est très difficile d’en trouver au Luxembourg, où les points de vente sont rares. »
Cette frénésie est d’autant plus amplifiée par un marché parallèle florissant. À l’instar des cartes Pokémon, de nombreux collectionneurs achètent les figurines pour les revendre au double de leur prix initial.
Le défi des points de vente et des contrefaçons
Le succès de Labubu a pris tout le monde de court, y compris les magasins de pop-culture qui peinent à obtenir les licences officielles. « Nous avons au moins trois ou quatre demandes par semaine. Nous nous sommes renseignés, mais nous n’avons pas réussi », confie le gérant d’une boutique à Luxembourg.
Cette difficulté d’approvisionnement a ouvert la voie à des revendeurs non officiels et à l’émergence d’un marché de la contrefaçon, représentant un risque pour les consommateurs. En attendant, les passionnés se tournent vers des lieux de vente plus insolites, comme certaines épiceries asiatiques ou magasins de sneakers, dans l’espoir de dénicher l’objet tant désiré.
En bref, la fièvre Labubu au Luxembourg est l’illustration parfaite d’une tendance où la rareté, l’effet de surprise et le phénomène de revente créent une dynamique de marché unique, bien loin du simple jouet.