Le Racing FC Union Lëtzebuerg (RFCU) se retrouve sans ses trois principaux attaquants de la saison dernière. Après les départs de Mabella et Mazié, c’est au tour d’Antonio Pina Gomes de quitter le club pour rejoindre la première division serbe.
Cette vague de départs laisse le club luxembourgeois orphelin de sa ligne d’attaque qui l’avait propulsé vers une place européenne la saison passée. Un constat qui soulève des questions sur l’efficacité offensive du RFCU en ce début de championnat.
Un exil vers les Balkans
Antonio Pina Gomes, l’ailier droit du Racing, s’est engagé avec le Radnicki 1923 Kragujevac, un club de D1 serbe. Il y retrouvera un autre ancien de la BGL Ligue, Issa Bah, ex-joueur du Progrès Niederkorn. Cette tendance semble se confirmer, puisque même Olivier Thill a récemment signé à l’IMT Belgrade, un autre club de ce même championnat.
« Un message clair sur la qualité de notre travail »
Face à ce qui pourrait être perçu comme un appauvrissement, le directeur sportif du RFCU, Romain Ruffier, préfère y voir un signe de réussite : « On vient d’envoyer nos trois attaquants dans le monde pro. Il me semble que cela envoie un message clair sur la qualité de notre travail et sur l’opportunité que nous pouvons représenter pour de jeunes joueurs. »
Cette visibilité croissante du football luxembourgeois à l’étranger pourrait ainsi ouvrir de nouvelles portes pour de futurs talents locaux.
Un défi pour le coach
Le départ de ces joueurs majeurs met l’entraîneur Yannick Kakoko face à un grand défi : reconstruire une attaque performante. Avec seulement quatre buts marqués en quatre matches, le Racing manque cruellement de réalisme offensif. La saison dernière, le club affichait une moyenne de 1,66 but par match, alors qu’elle n’est plus que d’un but par rencontre cette année.
Malgré l’arrivée de Herrmann pour renforcer l’attaque, le RFCU va devoir trouver rapidement ses marques pour retrouver le chemin des filets et remonter au classement.